Les virages en lacets
font des ronds sans fin
sous les feux de la rampe
L’ombre offre une sécurité de rambarde
Pas de quoi freiner l’eau
qui se fraye toujours un chemin
qui se fout des lignes droites
Tu saisis
Elle s’évapore
La terre
elle
tourne en rond
sur son axe
sur un tour
Malaxe-la
conque à feu
pot à vent
manche à eau
Dans les cendres chaudes
les bavards parlementent
Les buissons ardents
rappellent les vieilles histoires
encore meilleures réchauffées
Sous la plante des pieds
la sève colle en pastilles ambrées
laissant des pointillés sur la sente
bordée de collines tachetées
comme une peau de bête
comme une heure muette
un souffle entre les os
une douceur passagère
un remède
le chant des pins
des réponses à des questions qu’on n’avait pas posées
qui tournent en boucle
Les cris du jour ou l'écrit du jour ? C'est peut-être le texte de la semaine (et pourquoi pas de l'année ?!!!!)
directement sorti de mon inspiration poétique, où chacun est libre de traverser la frontière entre fiction et réalité...
Bonnes lectures !