Mon palais idéal se situe entre plume et écume
c’est une coquille de noix où se niche un duvet de dunes
l’on s’y berce et l’on y voyage avec souplagileté
Au fil du temps, de l’eau et des rencontres
l’on s’y retrouve et l’on y danse autant et plus
selon le nombre l’esquif évolue
de la modeste barque à fond plat calfatée d’eider
au trois-mâts goélette en bois flotté et fier
la coque se couvre d’un plumage rieur
le pont de vagues embrassantes
les cales pleines de volutes frémissantes
Toutes voiles gonflées
le bâtiment embarque ses passagers ailés vers des cieux étoilés
les uns attrapent au filet des écailles de feutre
d’autres des nuages de barbapapa
des pompons d’agneaux ou des bulles de laines
Arrivé au port
chacun offre ses trouvailles à l’escale du jour
la ville s’anime des caves aux toits
l’on s’y retrouve et l’on y danse
Le navire reprend le large
le vaisseau retrouve sa forme
le cœur respire son rythme
Et l’on s’y berce et l’on y palpite
autant et plus
Les cris du jour ou l'écrit du jour ? C'est peut-être le texte de la semaine (et pourquoi pas de l'année ?!!!!)
directement sorti de mon inspiration poétique, où chacun est libre de traverser la frontière entre fiction et réalité...
Bonnes lectures !
jeudi 28 janvier 2021
Mon palais idéal
© détail d’une aquarelle de Gabriel Lefebvre