Je vous cache à la lumière de mes mots, dans l’embrasure de mes regards, au coin de mes lèvres. Je vous susurre quand je voudrais vous crier. Je vous cache comme d’autres avant moi. Je ne parviens pas à vous taire quand je voudrais vous dire. Je vous cache à fleur de pot, dans mon pot de terre et mon pot de cœur. Je vous cache sous la plante de mes pieds, au long de mes sentiers, dans mes nuages et mes yeux écarquillés. Je vous cache dans ma gorge, à bout de bras, je vous embrasse pour garder votre empreinte. Je vous cache au creux de mon ventre, au rythme de mes reins, à la chaleur de mes tripes. Je vous cache pour mieux vous sentir. Je vous cache pour mieux vous goûter. Je vous cache au grand air, au bord de la mer et sur le dos des volcans.
Je vous cache comme une éruption,
un feu de joie jamais éteint par des torrents de larmes.
Je vous cache sous terre, sous les feuilles mortes, sous ses petits animaux qui mâchent le temps. Je vous cache de ma mémoire brumeuse, de mon salon mal rangé, de mon musée en désordre. Je vous cache sans y penser en me rappelant vos gravures, votre texture, votre sensation si proche. Je vous cache au loin, au sommet, sous le piédestal d’un tronc enraciné bien vivant. Je vous cache à la vie à la mort, à l’infiniment petit, à l’infiniment sacré. Je vous cache en complicité, en connivence, en désaccord composté. Je vous cache en rappel, je vous cache en bis, en ter, en mer, pour que vous flottiez au vent de mes marées. Je vous cache pour mieux vous retenir et vous reconnaître à chaque ressac.
Je vous cache comme une éruption,
un feu de joie jamais éteint par des torrents de larmes.
Je vous cache sous terre, sous les feuilles mortes, sous ses petits animaux qui mâchent le temps. Je vous cache de ma mémoire brumeuse, de mon salon mal rangé, de mon musée en désordre. Je vous cache sans y penser en me rappelant vos gravures, votre texture, votre sensation si proche. Je vous cache au loin, au sommet, sous le piédestal d’un tronc enraciné bien vivant. Je vous cache à la vie à la mort, à l’infiniment petit, à l’infiniment sacré. Je vous cache en complicité, en connivence, en désaccord composté. Je vous cache en rappel, je vous cache en bis, en ter, en mer, pour que vous flottiez au vent de mes marées. Je vous cache pour mieux vous retenir et vous reconnaître à chaque ressac.
Clin d'œil à Thomas Vinau et Florentine Rey ;-)