Ouvre tes feuilles
laisse tomber les grains
dans ton pavillon
tel des carillons
goutte à goutte
notes à notes
d'abord tu entends
puis tu écoutes
ça te caresse le tympan
déguste ce doux chant
la partition du vent
qui souligne les branches de saules
parfois ça chatouille ça fait tout drôle
la musique coule alors
te parcours tout le corps
de la tête au pied
longeant l'échine
savoure cette vibration divine
Atelier d’écriture, MJC de Portes-lès-Valence, Lundi 23 novembre 2015
où
j'avais proposé de produire un texte sur un sens, inspiré du poème de Queneau "Le nez fin".