Un affreux goût métallique envahissait sa gorge pâteuse. Elle avait du mal à respirer et sentait quelque chose enfoncé dans sa bouche. Elle se sentait groggy, l’impression d’avoir été droguée peut-être. Elle perçut qu’elle était allongée sur le côté, sur un sol dur et humide. Elle avait froid. Essayer de bouger était inutile, ses chevilles et ses poignets étaient ligotés. Elle n’osait pas ouvrir les yeux de peur de voir où elle se trouvait, de constater dans quel état elle était… mais quand elle y parvint enfin, elle se rendit compte que sa vue était trouble. Lorsqu’elle réussit à faire la mise au point au bout de quelques instants, elle réalisa que sa tête était emballée dans un sac de toile. Un léger bruit de gouttes résonnait dans la pièce. Elle achevait de rassembler ses esprits lorsqu’elle entendit près d’elle une autre respiration que la sienne. Une main ferme lui saisit le bras avec douceur et elle se mit à hurler. Mais seul l’écho de son cri, étouffé par le bâillon, se perdit dans son corps. Une voix grave, transformée de façon ridicule par une sorte de synthétiseur lui annonça qu’elle serait bientôt libérée.
... une nouvelle sombre, très sombre ! âmes sensibles passez votre chemin ou armez-vous de votre 2e degré le plus affuté !
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Cette nouvelle étant une fiction, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne serait que fortuite et pure coïncidence. Par ailleurs, certaines scènes pourraient heurter la sensibilité de certains lecteurs. Ces précisions apportées, espérons que la lecture de cette histoire vous sera agréable.