Nos rêves vont là où on les attend le moins
Lorsqu’un enfant cauchemarde
Ils s’enfuient à toutes jambes
De peur d’être cauchemardifiés
Ils se blottissent alors dans un coin de tête
Sous un oreiller ou une couette
Et attendant le jour pour aller faire un tour
C’est à ce moment-là qu’ils peuplent les imaginaires créatifs
de ceux qui sont toujours prêts à les accueillir : les artistes et les enfants
Parfois, ils se trompent de tête et atterrissent dans un cerveau ingénieux
qui va créer une machine inutile ou une loi ennuyeuse
Mais la plupart du temps,
ils occupent l’espace entre le cerveau et le cœur
de ceux qui cherchent le bonheur